MOUVEMENT SACERDOTAL MARIAL
lettre de don Laurent Larroque
Janvier 2014
MOUVEMENT SACERDOTAL MARIAL
Ave Maria
Montoire-sur-le-Loir, 1 er janvier 2014
Sainte Marie, Mère de Dieu
Aux responsables nationaux et régionaux du Mouvement Sacerdotal Marial
Très chers,
Au début de cette nouvelle année, je vous suis spirituellement proche, comme disait don
Stefano, avec mes meilleurs vœux de paix et de sainteté, et je lui demande d’être
particulièrement proche de chacun de nous pour nous obtenir de Marie la grâce de la
persévérance et de la confiance.
Nous sommes sûrs que Marie continue de guider son Mouvement et que la lumière nous
sera donnée pour accomplir la grande responsabilité que nous avons assumée en adhérant à Son
Mouvement. Marie disait déjà dans les premiers messages :
« Qu’ils se laissent former par Moi, comme de petits enfants, avec beaucoup de confiance
et beaucoup d’abandon ! Alors, par leur intermédiaire, dans ce monde envahi par la ténèbre,
resplendira de nouveau la lumière de l’Évangile. Telle est la tâche de mes Prêtres : être cette
lumière dans la grande ténèbre qui se sera étendue à toute la terre, parce que par eux et en eux,
Je serai présente au milieu de mes enfants, durant la grande purification, pour les sauver dans
les heures décisives. » (Aux prêtres, les fils de prédilection de la Vierge, 20 octobre 1973, m-o).
« Si je vous ai dit que dans la plus grande obscurité, la Lumière vous viendra de mon
Cœur Immaculé, c’est parce que j’ai voulu vous avertir que, dans les moments décisifs, Je
vous indiquerai Moi-même toute chose. Je vous dirai qui vous devez suivre, pour être fidèles
au Vicaire de mon Fils Jésus et à mon Église. Je vous confirmerai ce que vous devez annoncer
pour rester dans la Vérité. Je vous indiquerai qui vous devrez craindre et sur quelles routes vous
pourrez marcher pour échapper aux dangers… » (8 décembre 1977, o-p).
C’est pourquoi je demande que l’on fasse une plus grande publicité à la Consécration
des prêtres à Marie, faite par le pape Benoît XVI les 12 mai et 11 juin 2010.
Je vous rappelle aussi les citations faites par le P. Quartilio Gabrielli dans la précédente
Circulaire, du Catéchisme de l’Eglise Catholique, n° 675, et du Message du 1 er janvier 1993.
Le dernier message commenté par don Stefano lors de son dernier Cénacle, le dimanche
de Pentecôte 12 juin 2011 à Côme (Italie), fut celui du 18 octobre 1975 : « méditez-le bien,
parce que là, il y a tout », avait-il dit.
NOUVELLES
Le 10 juillet 2013, son Excellence Mgr Diego Coletti, Evêque de Côme, a approuvé les
Statuts du MSM, en faisant du Mouvement une Association privée de fidèles de son Diocèse.
Ceci, non dans le but de créer une autre réalité, mais de permettre au Mouvement de
continuer d’être ce qu’il est depuis plus de quarante ans, avec l’animation de don Stefano,
inspiré par la Vierge Marie.
A Collevalenza, fin juin 2013, pendant les exercices spirituels annuels, trente
responsables nationaux ou régionaux, tous nommés tels par don Stefano, se sont constitués,
grâce au travail du secrétaire de don Stefano, P. Quartilio Gabrielli, comme « membres
fondateurs » de la dite Association, et ils m’ont élu, moi, don Laurent Larroque, comme
Responsable Général du Mouvement. Nous remercions beaucoup le P. Quartilio pour le travail
et le sacrifice supportés pour assurer ce passage à l’institutionnalisation du charisme du MSM.
Je n’ai pas le même charisme d’inspiration que don Stefano, mais j’ai la même volonté de
continuer le Mouvement, Marie très sainte étant Elle-même le guide : « Je serai Moi-même
votre Chef. (…) Laissez-vous guider par Moi » (16 juillet 1076, h.m). La Vierge Marie dit troisfois, en juin, juillet et décembre 1974 que cette Œuvre est sienne et qu’aucune interférence
extérieure ne pourra lui nuire.
Je remercie pour les prières faites pour moi et je les demande encore.
Nous avons établi dans les Statuts que tous ceux qui sont membres du MSM parce qu’ils
participent déjà à des Cénacles et qu’ils vivent sa spiritualité, n’ont pas de formulaire
d’inscription à remplir pour faire partie de l’Association. Ils sont appelés « membres
ordinaires ». Il y a aussi la catégorie des « membres promoteurs » : ceux qui sont engagés dans
la responsabilité de Cénacles locaux, observant fidèlement la spiritualité et respectant les
recommandations de don Stefano, peuvent en faire partie, en adressant leur demande au
nouveau Siège officiel du Mouvement :
Via don G. Bosco, 1, 22100 Como-Lora (Italia).
Je remercie ceux qui, à cette adresse, voudront bien communiquer des nouvelles du
Mouvement du monde entier !
A la même adresse, vous pouvez aussi écrire pour témoigner de grâces reçues par
l’intercession de don Stefano. La biographie de don Stefano est en cours, prions pour sa bonne
issue. Et aussi pour la mise au point de l’Edition Typique du Livre Bleu. Comme
intercesseurs, nous avons aussi le P. Gabriel Allegra, institué Bienheureux déjà depuis le 29
septembre 2012 (Acireale, Sicile) ; Maria Bolognesi, béatifiée le 7 septembre 2013, à Rovigo
(près de Bologne), femme qui fut très importante dans la vie de don Stefano. Prions aussi pour
qu’advienne la beatification du P. Nazareno Lanciotti, qui fut le Responsable du Brésil.
EXERCICES SPIRITUELS
Ils se tiendront comme d’habitude, pour évêques et prêtres du MSM, à Collevalenza, du
dimanche soir 22 juin au samedi matin 28 juin, au Sancturaire de l’Amour Miséricordieux.
– On admet seulement quelques fidèles, qui ont une responsabilité dans le MSM;
– j’invite les prêtres à apporter des intentions de messes, pour offrir une aide fraternelle
à ceux qui ont des difficultés pour le coût.
– pour toutes informations et inscriptions, s’adresser, comme d’habitude, au P. Florio
Quercia, SJ, Via Carlo Marx, 1, Centro San Francesco de Geronimo, 74023 Grottaglie (TA),
Italie. Fax: 00 39 09 95 63 57 10. Portable: 00 39 33 36 32 22 48. Email:
querciaflorio@tiscali.it .
3) CENACLES REGIONAUX EN ITALIE
10 avril à Collevalenza, Ombrie
25 avril à Padoue, Vénétie
30 avril à San Gabriele, Abruzzes
6 mai à Bologne, Emilie-Romagne
8 mai à Latiano, Pouilles
10 mai à Udine, Friule-Vénézia Giulia
13 mai à Dongo, Lombardie
15 mai à La Spezia, Ligurie
22 mai à Montenero, Toscane
25 mai à Capriana, Trentin-Haut-Adige
2 juin à Lorette, Marches
3 juin à Rome, Latium
MEDITATION
Je me sers d’une métitation faite par don Stefano le matin du 2 juillet 2010, intitulée
« Apôtres de l’Eucharistie ». Don stefano reprend, comme il faisait souvent, l’homélie de
Jean-Paul II lors de la béatification de Jacinthe et François (Fatima, 13 mai 2000), et il conclut :
la Femme revêtue du soleil est venue du Ciel pour chercher ses petits, pour les faire devenir
buisson ardent devant Jésus présent dans l’Eucharistie. Le Tabernacle est le Buisson ardent au
milieu de nous : une lumière qui brûle sans consumer. Et par conséquent, nous aussi, en nous
tenant en adoration devant le Tabernacle, nous devenons buisson ardent du Très-Haut.
La Vierge Marie, « premier Tabernacle de l’histoire » (JP II, Ecclesia de Eucharistia,
55), nous attire à Jésus Eucharistie et nous le révèle comme Elle révèle les secrets du Père
aux petits. Comme l’avait compris François, à 9 ans : « je viens pour consoler Jésus caché ».
Don Stefano dit que au milieu de cette lutte entre le grand Dragon et la Femme revêtue du
soleil, nous avons été formés par Elle pour qu’Elle nous porte devant le Dieu caché. Plus Jésusest délaissé dans sa présence réelle, plus Elle nous porte devant le Tabernacle, Elle nous rend
amoureux de Jésus Eucharistie. Jésus Eucharistie devient le feu ardent qui brûle notre cœur
sans le consumer ; Jésus Eucharistie nous conduit à notre vraie sainteté sacerdotale, toute
modelée sur Jésus doux et humble de Cœur.
Là, devant le Tabernacle, nous choisissons toujours de nouveau l’humilité et nous la
désirons, avec une grande pureté de cœur, sans jamais le tacher par un moindre commencement
de projet de faire carrière, qui est une manière de « se servir du Christ au lieu de le servir »,
comme disait Benoît XVI et comme a dit aussi le pape François en d’autres mots. Nous le
promettons dans notre acte de Consécration.
Là, devant le Tabernacle, nous choisissons toujours de nouveau la douceur de Jésus, qui
nous permet de rester en paix comme Lui devant les opposants, « sans s’attacher à rien, ni
s’étonner de rien, ni se mettre en peine de rien… », comme dit Saint Louis-Marie (Traité de la
Vraie Dévotion, 57).
Là, devant le Tabernacle, nous choisissons toujours de nouveau la tendresse de Jésus,
pour devenir toujours plus les instruments, choisis et préparés par Marie, pour le triomphe de la
Miséricorde Divine sur le monde.
Là, devant le Tabernacle, nous vivons la confiance, l’abandon amoureux et filial, sans
ombre de découragement ni de paralysie à cause de la peur. Nous devenons de courageux
apôtres de l’espérance (cf 8 décembre 1994) : espérance du retour proche de Jésus dans sa
gloire, comme nous le disons à chaque messe : « attendant la bienheureuse Espérance,
l’Avènement de notre Seigneur Jésus-Christ ».
Jean-Paul II le dit ainsi (Ecclesia de Eucharistia, 62) : « Mettons-nous surtout à l’écoute
de la très sainte Vierge Marie en qui, plus qu’en quiconque, le Mystère de l’Eucharistie
resplendit comme mystère lumineux. En nous tournant vers elle, nous connaissons la force
transformante de l’Eucharistie. En elle, nous voyons le monde renouvelé dans l’amour. En la
contemplant, elle qui est montée au Ciel avec son corps et son âme, nous découvrons quelque
chose des « cieux nouveaux » et de la « terre nouvelle » qui s’ouvriront à nos yeux avec le
retour du Christ. L’Eucharistie en est ici-bas le gage et d’une certaine manière
l’anticipation: “Veni, Domine Iesu!” (Ap 22, 20). »
Pour nous mettre à l’écoute de Marie, écoutons ce qu’Elle dit le 21 août 1987 (360, v) et
le 14 juin 1979 (176, e-f), sur la coïncidence entre le règne glorieux de Jésus et la glorification
de l’Eucharistie : « La venue du règne glorieux du Christ coïncidera avec la plus grande
splendeur de l’Eucharistie. » « Son règne glorieux resplendira surtout dans son triomphe
eucharistique, car l’Eucharistie redeviendra le cœur et le centre de toute la vie de l’Église. Jésus,
dans l’Eucharistie deviendra le sommet de chacune de vos prières, qui doit être prière
d’adoration, d’action de grâces, de louange et de propitiation. »
Jésus est présent dans l’Eucharistie, avec son Corps glorieux, mais il est caché ; quand il
reviendra dans la gloire, il fera comme éclater cet aspect caché sous les espèces et il se
manifestera là, dans sa gloire.
Il semble que nous soyons devant de nombreuses attaques : contre la présence réelle de
Jésus dans l’Eucharistie, contre la nature sacrificielle de la Messe, devant une épidémie de
communions en état de péché mortel, et une grande négligence des signes autour de Jésus dans
le Tabernacle, devant une grande raréfaction de l’adoration de Jésus, exposé dans le Très Saint
Sacrement.
Si Jésus Eucharistique est vraiment, comme le répète Jean-Paul II dans Ecclesia de
Eucharistia, 1, 31, 59, en citant le Concile Vatican II, repris dans le Catéchisme de l’Eglise
Catholique, « source et sommet de la vie de l’Eglise », « trésor de l’Eglise », « tout le bien
spirituel de l’Eglise, c’est-à-dire le Christ, notre Pâque et Pain vivant », toutes ces attaques ne
préparent-elles pas peut-être l’abomination de la désolation dans le Temple Saint de Dieu,
prédit par le prophète Daniel et par Jésus ? Ne représentent-elles pas un point culminant de la
lutte entre la Femme revêtue du soleil et le Dragon, vue dans l’Apocalypse ? (Cf par exemple le
message de Noël 1977).
Relisons Mane nobiscum Domine, Ecclesia de Eucharistia, de Jean-Paul II, et
Sacramentum Caritatis de Benoît XVI.
Ecclesia de Eucharistia, 10, 52, 36 et 25:« Parfois se fait jour une compréhension très réductrice du Mystère eucharistique. Privé de sa valeur sacrificielle, il est vécu comme s’il n’allait pas au-delà du sens et de la valeur
d’une rencontre conviviale et fraternelle. (…) L’Eucharistie est un don trop grand pour
pouvoir supporter des ambiguïtés et des réductions. » « Il n’est permis à personne de sous-
évaluer le Mystère remis entre nos mains: il est trop grand pour que quelqu’un puisse se
permettre de le traiter à sa guise, ne respectant ni son caractère sacré ni sa dimension
universelle. »
« Dans cette même perspective, le Catéchisme de l’Église catholique établit à juste titre:
“Celui qui est conscient d’un péché grave doit recevoir le sacrement de la Réconciliation avant
d’accéder à la communion”. Je désire donc redire que demeure et demeurera toujours valable
dans l’Église la norme par laquelle le Concile de Trente a appliqué concrètement la sévère
admonition de l’Apôtre Paul, en affirmant que, pour une digne réception de l’Eucharistie, “si
quelqu’un est conscient d’être en état de péché mortel, il doit, auparavant, confesser ses
péchés”. »
« Il revient aux pasteurs d’encourager, y compris par leur témoignage personnel, le culte
eucharistique, particulièrement les expositions du Saint-Sacrement, de même que l’adoration
devant le Christ présent sous les espèces eucharistiques. Il est bon de s’entretenir avec Lui et,
penchés sur sa poitrine comme le disciple bien-aimé (cf. Jn 13,25), d’être touchés par l’amour
infini de son cœur. (…) Comment ne pas ressentir le besoin renouvelé de demeurer
longuement, en conversation spirituelle, en adoration silencieuse, en attitude d’amour,
devant le Christ présent dans le Saint-Sacrement? »
Cf Messages du 21 août 1987, du 31 mars 1988, et du 8 août 1986. Et le 1 er juillet 1992
(474, f-g), nous lisons :
« Montrez-vous à tous comme mes petits enfants, comme les Prêtres qui Me sont
consacrés, comme les Apôtres de ces derniers temps. Votre lumière doit resplendir toujours
davantage dans la grande ténèbre qui recouvre l’humanité et qui a envahi l’Église. Que votre
amour sacerdotal soit le signe de ma présence maternelle parmi vous. »
« Vous êtes appelés à devenir de plus en plus les apôtres et les nouveaux martyrs de
Jésus présent dans l’Eucharistie. » (13 juillet 1978, 156,n).
« Parce que vous entrez à présent dans la phase la plus douloureuse et la plus ténébreuse
de la purification et bientôt, l’Église sera secouée par une persécution terrible, nouvelle, qu’elle
n’a jamais connue jusqu’à ce jour. » (12 novembre 1988, 393, h).
Ô Jésus, présent dans l’Eucharistie, soleil éternel du Paradis avec toute ta Puissance, feu
qui brûle sans consumer, nous voulons attendre avec une espérance invincible ton retour dans
la gloire : à l’Ascension, les Anges dirent aux Apôtres : « Jésus reviendra comme il s’en est allé
au Ciel ». Or, Jésus avait dit, pour confirmer la vérité de l’Eucharistie : « quand vous verrez le
Fils de l’Homme retourner au Ciel… » ; maintenant nous disons : « quand vous verrez le Fils
de l’Homme venir du Ciel », alors nous verrons notre foi eucharistique confirmée, notre
espérance réalisée, et notre amour sacerdotal accompli.
Je confie à vous les Responsables la tâche de faire connaître cette lettre à ceux qui
appartiennent au Mouvement Sacerdotal Marial, pour qu’elle soit par eux lue et bien méditée,
tandis que j’adresse à tous une affectueuse salutation, avec ma bénédiction sacerdotale.
J’attends de vous une réponse, qui me communique de vos nouvelles.
Dans le Cœur Immaculé de Marie,
votre petit frère, don Laurent Larroque